Cette posture anti-yahvé primaire, exagérée, unilatérale, n’est pas du tout différente de celle de la société théosophique et des organisations gnostiques ou pseudo-martinistes diverses, reliées entre elles tout en étant inféodées à une prétendue rose-croix (en réalité hautement maçonnique) qui de nos jours prend une saveur souvent techno-newage californienne (plus ou moins ufologique, médiumnique, etc.). Derrière cet antiyahvisme primaire, se détecte toujours un même agenda pro-Lucifer dont la société théosophique s’est malheureusement faite la plus grande propagatrice dès la fin du 19e siècle. Cette fausse gnose cherche à confondre dans l’esprit des foules l’être appelé Lucifer avec celui appelé Christ, tout en associant directement Yahvé à Satan, ce qui revient à fonder une fausse gnose sur une grosse erreur de perspective. Le courant historiquement opposé à Yahvé est celui de Lucifer, tout occultiste le sait. Fonder ainsi le christianisme sur une guerre frontale anti-yahvé contredit directement de nombreuses références évangéliques (ex : Paul parle de Yahvé comme étant en fait nul autre que le Christ lui-même, qui parla à Moïse à travers le buisson ardent et guida Josué en terre sainte, or les juifs n’ont pas reconnu yahvé comme étant un aspect de l’être du Christ). Dans une telle perspective, pour être vraiment religieux il faudrait jeter la Bible toute entière à la poubelle pour suivre des gourous orientaux ou des cultes néo-païens (or les païens avaient des dieux non moins avides de sacrifices et de sang que celui des juifs !).
L’unilatéralisme est toujours vecteur d’erreur et de demi-vérités, comme le soulignait le grand Louis-Claude de Saint-Martin (dont la pensée a été trahie par les pseudo-martinistes flirtant avec la magie noire).
Le mauvais génie du judaïsme n’est autre que le Juif errant, le juif éternel, appelé Ahasvérus.