En somme, le Maroc fassi et alaouite, arabophone et d’un Islam bricolé avec tout et n’importe quoi, jusqu’à ne plus rien signifier - maraboutisme, malékisme, kabbale, hanbalisme, chiisme, soufisme délirant -, avait besoin d’appuis pour soumettre les Berbères de l’oriental... Majoritairement blancs encore en 1958-59, années, où grâce à la France, ils perdront définitivement leur combat.
Paris s’entendra toujours mieux avec un arabophone de Oujda, de Fez, de Rabat, de Tanger ou de Casablanca qu’avec un Barbare... Et si Paris s’entend avec ce dernier, c’est que celui-ci a atteint le plus haut degré de la traîtrise et du mensonge - menteur comme un arracheur de dents, c’est encore trop gentil.