Kinsey, la face obscure de la révolution sexuelle – Conférence de Judith Reisman à Paris
8 janvier 2017 11:15, par noelsur tous les écrans possibles, ce qui conduit l’auteur de La Cité perverse à noter ingénument qu’il a dû « se passer quelque chose dans le monde », car ce qu’on cachait hier, le sexe et les cadavres, aujourd’hui « on les montre. Cela s’exhibe ».
On pourrait même conjecturer qu’il existe finalement une forme de continuité entre l’industrie porno, Daesh et ses snuff-movies.
Le sexe est partout, mais il n’y a plus de genre
Au milieu de toute cette poisse, la promotion de la théorie du genre, de même que la surreprésentation (10) des lobbies LGBTQ dans l’espace public et les écoles (11) (sous prétexte de lutte contre les discriminations évidemment), achève de brouiller les derniers ou plutôt les premiers repères des nouvelles générations.
L’hétérosexualité est ainsi en train de devenir un concept « conservateur », has been, voire rétrograde, qui n’est au mieux qu’une orientation parmi d’autres forcément « cool » dont on ne manque pas d’assurer en permanence la visibilité et la promotion tapageuses, y compris et même surtout auprès des enfants désormais.
En Allemagne, sous la pression des associations LGBTQ, des collégiens pourraient ainsi être invités à simuler des sodomies en cours (12).
De la demi-molle à l’impuissance
En toute logique, après des décennies d’exhibition, 20 ans de culture porno à haute dose, d’impératifs de performances et de brouillage des identités sexuelles, la lassitude et la crainte se sont progressivement insinuées dans le regard d’un homme 2.0 plus que jamais désorienté.
A l’érection primesautière d’une époque de nudité vaguement joyeuse à ses débuts, a donc tranquillement succédé la demi-molle d’une usure teintée de crainte, préfigurant l’impuissance généralisée en marche.
Les consultations pour les problèmes de couples ont ainsi explosées, comme le pourcentage de divorcés et de célibataires.
Aujourd’hui, au lieu de la découverte touchante et hésitante des corps lors des premiers émois, des études montrent que l’usage du Viagra s’est banalisé chez les jeunes mâles tétanisés par les exploits auxquels ils se sentent contraints pour satisfaire les exigences supposées de leur partenaire (13). Avec pour conséquence que, de plus en plus, la femme postmoderne « libérée » devra en réalité sa jouissance davantage à l’industrie pharmaceutique qu’au réel désir de partenaires pour lesquels l’acte sexuel est peu à peu ressenti comme une épreuve.
Cette pornocratie occidentale aura ainsi réussi à tout voler, à tout violer de