Jacqueline Sauvage : le coup de grâce à la Justice
30 décembre 2016 06:46, par DeceeCette affaire est littéralement un condensé de la perversion et inversion des valeurs de notre société, au service de la nouvelle doxa féministe, des "artistes" tout-puissants - émanation du fameux "spectacle" - faiseurs d’opinion, de la primauté de l’émotion et du pathos sur la raison et les institutions, bafouant les heures de réflection, d’études et de délibération de 2 jurys populaires. Comment la société peut-elle meme tolérer les comités de soutien contre la chose jugée ?
Tout ce bon peuple béat d’admiration devant la grace de l’usurpateur Hollande, populace narcissique convaincue de l’importance et de la prise en compte de sa protestation instrumentalisée alors qu’il ne s’agit que d’une manipulation supplémentaire au service de la destruction de la famille et d’une tentative désespérée de redorage de blason d’un politicien à la dérive.
Je cite ici le camarade Manu17 pour sa brillante analyse sur un autre sujet il y a quelques temps sur ce forum, encore parfaitement adaptée à ce cas JS :
"Lartiste est dans notre société au dessus de toutes les catégories qui la composent. L’artiste se place au dessus du travailleur, du sportif, du prêtre, de l’intellectuel. Grand technicien de son métier, il est doté d’un sens créatif qui lui confère une place d’icône quasi-religieuse dont les paroles ne peuvent se comparer à celles de l’intellectuel qui lui, a besoin de réfléchir, faire marcher son sens critique.
L’artiste est en perpétuelle création et ses idées lui viennent comme il interprète un rôle ou une chanson, de façon mystique.
Cette caste de prélats a autorité sur les consciences et dicte la conduite à tenir en intervenant dans le débat public, signant des pétitions ou des lettres ouvertes, faisant des démonstrations de force et d’humanisme Béart. A chaque cause son artiste. Les sans-papiers, la double peine, les discriminations, l’homophobie, les pauvres...des causes souvent au coeur de l’actualité politique
L’artiste s’est donc vu octroyer une autorité grandissante dont il use pour défendre l’idéologie du moment à mesure qu’il se crétinise, enchevêtré qu’il est dans cette compétition ultra-libérale pour son salut matériel dans laquelle l’esprit n’a pas sa place."