L’opération Sangaris : un échec politique qui avait été annoncé
1er novembre 2016 16:54, par Denis Jaisson
Il faut souligner la veulerie des officiers supérieurs et généraux qui acceptèrent une mission sans feuille de route claire, les yeux rivés sur le tableau d’avancement. Sans ces petits bourgeois qui s’entichent de « don de soi » (à Dieu & la Patrie) mais dont le mode de fonctionnement est la préservation de soi, on en serait pas là,
soit financièrement si on était resté chez soi, sachant qu’une telle mission plombe le budget de l’Armée,
soit militairement car on y serait allé pour agir autrement.
De tels officiers ne démissionnent pas car ils se sont persuadés que leur présence était nécessaire pour éviter le pire... C’est pourtant la veulerie de leur « auto préservation » qui permet au Président de faire le pire : garantir les conditions du chaos, au profit de ceux qui prennent la place de la France en Afrique.