Avec le "Grand remplacement" Renaud Camus a forgé un coin qui s’enfonce (comme dans du beurre) dans la pensée unique sirupeuse convenue des bobo.
La "contradiction maximale" dirait Mao.
Le fait que ça soit le plan judéo-Krupp mondialiste à Coudenhove-Kalergi est accessoire, ce n’est pas l’aliénation primordiale ; cette dernière est le multi-acculturalisme et la nanification des visions étatiques.
De cette négation de la pensée unique doit sortir une synthèse, dans le sens de l’histoire, mais E&R ne la propose pas, car E&R est dans la négation et la réaction (le passé). Pas de propos sur la "réconciliation", juste du bisounoursisme "pas de guerre civile". Or le "grand remplacement" mène obligatoirement à un pan-blanc et barbu.
Le sens de l’histoire prolongera le narcissisme (et non un retour à des communautés déchues) :
« Avec la technique, la neutralité spirituelle a rejoint le néant spirituel. Après avoir fait abstraction de la religion et de la théologie d’abord, puis de la métaphysique et de l’État, on semble à présent faire abstraction de toute culture et avoir atteint la neutralité de la mort culturelle [...] Le processus de neutralisation progressive des divers domaines de la vie culturelle touche à sa fin parce qu’il a atteint la technique. La technique n’est plus un terrain neutre [...] toute politique forte se servira d’elle [...] Il n’y aura de jugement définitif que l’on aura constaté quelle espèce de politique est assez forte pour s’assujettir la technique moderne et quels sont les véritables regroupements en amis et ennemis opérés sur ce terrain nouveau »
Carl Schmitt La notion de politique.