Les Français ont de moins en moins confiance en la médecine publique
30 septembre 2016 14:16, par envolée_des_incultesCela se comprend aisément lorsqu’on sait que les Français sont de fervents républicains. ;-) Or, médecine publique s’exonère de principes fondamentaux posés par la république.
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Ainsi, la médecine publique ne reconnait pas les individus, mais l’humanité dans son entièreté. Elle bafoue donc les minorités, les particularités de certaines origines, les régionalismes, etc ...
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Concrètement, cela se manifeste par un négationnisme devant la souffrance des patients, sous prétexte que, si des malades ont généré tels symptômes lors d’une infection, alors, tous les malades doivent avoir les mêmes, selon les protocoles des A.R.S. Si la république reconnait des individus, nous devrions avoir une individualisation des diagnostiques, ce qui n’est pas le cas. Le patient qui ne rentre pas dans les cases est alors considéré comme un simulateur et on lui prescrit des anti-inflammatoires, ou directement des anti-dépresseurs, et on le range dans la case "psycho" en le privant de l’antibactérien dont il a besoin. Ce genre de pratique, ça passe avec quelques-uns, mais beaucoup sont diplômés, parfois plus que le médecin lui-même, et là ça coince, car la rhétorique maladroite du médecin ne suffit pas à endormir la vigilance du patient, qui lui, est très conscient de ce qui lui arrive...
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Là ou le bas blesse pour les médecins, c’est que lors de la naissance de leur profession au début du siècle dernier, ils avaient affaire à une population majoritairement inconsciente et analphabète sortant du traumatisme de deux guerres. Depuis, les choses ont grandement évoluées et la bêtise a changé de camp.
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Il se passe avec les médecins la même chose qu’avec l’ancienne bourgeoisie catholique : une bigoterie extrême source de leur déchéance. Quand on choisi de troquer son obéissance plutôt que son intelligence, peut-être est-ce dû à un déficit de l’un par rapport à l’autre ; il n’y a donc rien d’étonnant à cette déchéance. Un seul cas allie l’obéissance et intelligence, c’est lorsqu’on obéit au bon sens.
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Quand l’heure des comptes sonnera, cette profession pourra-t-elle dire : " je ne savais pas, je suivais les ordres " ? L’histoire nous montre que cela ne suffit pas à rester en vie et que la discipline peut aussi conduire sur l’échafaud. Il y aura un Nuremberg de la médecine, et les médecins ne seront pas dans le camp de l’accusation.
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Il fut un temps où le Français ne confiait ni son pognon aux banquier, ni sa santé aux étrangers ... Alléluia !