Israël et la déstabilisation du Liban : entretien avec l’ancien président Émile Lahoud
17 août 2016 11:01, par Rémi O. Lobry
Je n’ai jamais mis les pieds au Liban. Le plus proche que j’ai été du Liban c’est quand j’étais hébergé chez le correspondant permanent de Reuters pour le Moyen Orient au Caire. Mais lui était au travail au Liban justement. Et j’ai trouvé sa femme bien entreprenante en son absence.
Quand j’était jeune on disait du Liban que c’était la Suisse du Moyen Orient. Le bruit courrait qu’on pouvait y aller à la plage le matin et y faire du ski l’apès-midi. Ca j’ai pas pu vérifier. En revanche ce que j’ai pu vérifier c’est la qualité du libanais des plaines de la Becqua, un hashish rouge-noir bien gras qui nous parvenait à Londres par une quelconque valise diplomatique. C’était autre chose que de la barette de reubeu.
Israel ne pouvait pas supporter d’avoir à ses frontières un pays qui faisait très bien ce qu’elle se proposait de faire très mal. De plus Israel a besoin de s’entourer de chaos menaçant afin d’attaquer sous prétexte de se défendre.
A présent je vais m’exprimer en code : 7 000 000 000 Vs 17 000 000.
You get it ?