Elie Wiesel, escroc à la Shoah
5 juillet 2016 09:21, par H. K. DaghlianDes questions qui me tourmentent à chaque fois que j’entends parler d’escrocs pareils :
S’il sont qualifiés et reconnus comme tel, à qui incombe la tâche de vérifier la véracité de ce qu’ils ont raconté dans les détails ? Qui fera (pourra faire en toute objectivité...) la part du bon et du bidon sans se faire attaquer pas la meute des pleurnichards de seconde et troisième génération ?
Combien sont-ils réellement à affabuler ? Et surtout, à partir de quelle proportion tombent-on sous le coup de la loi qui empêche de remettre certains faits en question ?
Si plus d’un certain nombre de faits sont racontés par des escrocs avérés qui n’ont aucun lien (apparent...) et que dans ces faits, rien ne colle ni en forme, ni en temps, peut-on les considérer comme mensonges ? Le joker de l’oubli à cause de l’âge ne compte pas, vu le « traumatisme » qui marque de manière éternelle et imprescriptible, en plus, certaines déclarations remontent à l’âge où les personnes « avaient toute leur tête ».
Est-ce que le fait de faire le croisement entre les déclarations de certains et y trouver d’importantes discordances nous fait tomber sous le coup de la loi ?
Ou étaient-ils entre 45 et quelque part vers la fin des années 70 ? Pourquoi s’être-tu alors que la blessure est justement ouverte et plus apte à motiver un tel émoi ? L’expérience humaine montre que les blessures, si elles ne sont pas oubliées font moins mal avec le temps, quelle-qu’en soit la sensibilité et l’ampleur.
La loi en question punit la contestation, mais qu’en est-il du fait de se questionner ou de poser des questions ? Serait-ce considéré comme de l’arrogance autrefois châtiée par pendaison ?
Je me pose ces questions en espérant y trouver l’apaisement de ma raison, qui - Dieu merci - fonctionne encore.