L’amitié franco-allemande a-t-elle encore un sens ?
30 mai 2016 12:55, par KomarBien sur qu’elle a un sens. Le sens, le but désormais de toute commémoration et à plus forte raison ce genre de commémo entre la France et l’Allemagne est de faire systématiquement de la propagande éhontée pour l’Union Européenne. C’est d’ailleurs "amusant" de décrypter les sous-entendus et les éléments de langages. Tous les moyens leurs sont bon pour faire de la pub pour l’UE, surtout à la veille du référendum anglais. Hollande nous a expliqué que virtuellement, les eurosceptiques et les europhobes "travaillaient pour la guerre" puisque selon leurs sophismes et syllogismes, l’UE c’est l’union donc la paix et que si vous êtes pour la désunion vous favorisez de facto la guerre... Quand il dit qu’on doit aimer notre patrie mais aimer aussi notre union au sein de l’Europe, on est dans la schizophrénie et l’antinomie totale car quand il par le d’union il pense bien sûr entité supranationale et fédéralisme.
Nous avons assez de données maintenant pour pouvoir affirmer que c’est impossible. C’est son pays ou l’UE, il faut choisir, on ne peut aimer et soutenir les 2. Nous savons (et pas seulement de Marseille comme dirait Desproges) que l’UE se fait sur la destruction des états-nations, on ne peut à la fois vouloir aimer sa patrie et vouloir conserver sa souveraineté et dans le même temps travailler pour un projet qui vise à la détruire. Le pire c’est que l’UE telle qu’il la veulent risque d’accentuer les conflits car on ne peut décréter une union et une amitié quand les intérêts des protagonistes divergent et puis on se fout royalement des estoniens, des lituniens ou des croates, nous n’avons rien en commun avec eux. Certains anglais semblent l’avoir compris quand je lit que les pro-brexit se sentent proches des indiens ou des pakistanais pour des raisons évidentes mais rejettent les travailleurs détachés polonais ou roumains...
Répétons-le encore une fois : l’UE est un projet ultralibéral de type anglo-saxon visant à fournir au patronat une main d’oeuvre esclave - leur obsession - et à mettre les salariés en concurrence avec un nivellement toujours plus par le bas (d’après Macron, les ouvriers sont trop payés). Rien d’étonnant à ce que Gattaz et le patronat allemand soient favorables à l’afflux de migrants : voilà une main d’oeuvre esclave rêvée.