Manuel Valls explique la différence de traitement entre extrême gauche et extrême droite
26 mai 2016 10:27, par Pangasius
Salutations.
Un groupuscule non constitué (idéologisé ou pas) à vocation a priori violente est a fortiori potentiellement encore plus dangereux qu’une organisation constituée aspirant visiblement au même dessein car elle est non auditable de quelque manière que ce soit. On peut donc l’assimiler dans le meilleur des cas à un groupe de combat ou milice (Loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées) ou dans le pire à une faction terroriste (Loi n° 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme).
Étant donné que monsieur le premier ministre n’invoque aucun des deux cas de critères de reconnaissance ci-dessus et qu’il n’est pas supposer omettre la loi dans son discours, doit-on donc y déceler un défaut de compétence à son encontre, en déduire un supposé "laisser faire" de sa part, ou pire présupposer une complicité avec lesdits groupes ?
La "Commission d’enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l’action du Gouvernement et des services de l’Etat" devrait peut-être s’en saisir.