Voici quelques exemples de la liberté de création des rappeurs français chère à Mme Azoulay : "Quand le macro prend le micro, c’est pour niquer la France. Guerre raciale, guerre fatale, oeil pour oeil, dent pour dent, organisation radicale. Par tous les moyens il faut niquer leurs mères. Gouers [Français] c’est toi qui perd, flippe pour ta femme, tes enfants pour ta race. On s’est installé ici c’est vous qu’on va mettre dehors." (Extrait de la chanson "Meurtre Légal" de Bougnoul Smala) ; "J’aimerais voir brûler Panam au nappalm sous les flammes façon Vietnam tandis que ceux de ton espèce galopent ou 24 heures par jour et 7 jours par semaine. J’ai envie dégainer sur des faces de craie dommage que ta mère ne t’ai rien dit sur ce putain de pays, me tirer ma carte d’identité avec laquelle je me suis plusieurs fois torché." (Extrait de la chanson "Flirt avec le meurtre" de Ministère AMER ; "C’est physique, biologique, au bleu, blanc, rouge, j’suis allergique. Je leur en fait baver, ces navets, j’peux les braver, la vie est une manif, la France une vitre et moi le pavé." (Extrait de la chanson "L’impertinent" de Fabe) ou encore "J’crie haut, j’baise votre nation l’uniforme bleu, depuis tout p’tit nous haïssons. On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu’y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, du commissaire au stagiaire, tous détestés ! A la moindre occasion, dès qu’tu l’peux, faut les balayer, bats les couilles, les porcs qui représentent l’ordre en France".(Extrait d’une chanson du groupe de rap 113). Mais c’est l’ordre moral qui est nauséabond !