A moins de tirer nos revenus d’une rente, nous nous marchandisons, de l’employé non déclaré surexploité au brillant auto-entrepreneur. Et cela tant que nous baserons nos échanges sur la notion de valeur marchande.
Alors qu’en fait, la seule valeur d’échange d’un travail donné est de correspondre à une demande sociale. Ainsi, remplissant cette condition, tout travailleur devrait accéder librement, sans restriction à priori, au marché.
Je vais faire 2 citations.
Alain Deneault : « Le travail qu’est-ce que c’est ? c’est penser la rencontre de dispositions, de compétences, de volontés d’une part, et d’autre part des besoins, éventuellement des aspirations collectives. »
Un commentaire fait sur une autre page du même site par un surnommé paramesh :
« qu’est ce que l’économie au sens premier : production et consommation (ou plus exactement répartition de cette production.
que vient faire l’échange marchand là dedans si ce n’est parasiter le système ?.
que le producteur de matière premières ou le travailleur qui fabrique le produit fini ne soient pas payés en billets de papier importe peu pourvu qu’ils reçoivent en fin de compte concrètement ce dont ils ont besoin pour vivre. »