11 Septembre : la voix dissonante de Rebekah Roth
19 février 2016 10:26, par Le criPourquoi donc commentez-vous - ’’on peut critiquer ce choix’’ - d’une écriture romanesque ?
j’y perçois une suffisance mal placée - l’art étant fondamentalement un allié du beau, du bien et du vrai.
Pour citer Soljenitsyne :
"Il existe, toutefois, une certaine particularité dans l’essence même de la beauté et dans la nature même de l’art : la conviction profonde qu’entraîne une vraie oeuvre d’art est absolument irréfutable, et elle contraint même le coeur le plus hostile à se soumettre. On peut parfaitement composer un discours politique apparemment bien fait, écrire un article convaincant, concevoir un programme social ou un système philosophique, en partant d’une erreur ou d’un mensonge. Dans ce cas, ce qui est caché ou déformé n’apparaît pas immédiatement.
Un discours, un article ou un programme exactement contraire et un système philosophique construit d’une façon entièrement différente rallieront l’opposition. Et ils sont tout aussi bien construits, tout aussi convaincants. Ce qui explique à la fois la confiance et la défiance qu’ils provoquent.
Mais une oeuvre d’art porte en soi sa propre confirmation. Si la pensée est artificielle ou exagérée, elle ne supporte pas d’être portée en images. Tout s’écroule, semble pâle et terne, et ne convainc personne. En revanche, les oeuvres d’art qui ont cherché la vérité profonde et nous la présentent comme une force vivante s’emparent de nous et s’imposent à nous, et personne, jamais, même dans les âges à venir, ne pourra les réfuter."
Le discours du prix nobel