1000 milliards d’euros par an, montant de la fraude et de l’évasion fiscale en Union européenne
7 février 2016 18:37, par azertrtLa fraude c’est pas un vol comme on l’entend généralement,
c’est plus une non-redistribution, une non-contribution aux dépenses de l’état qui gère l’administration et les services publics pour tous.
Une entreprise qui fraude c’est pas toujours de l’argent qu’elle se met dans la poche. c’est de l’argent qu’elle a gagné honnêtement (enfin plus ou moins), mais qui reste dans sa poche en trichant, légalement en plus.
Elles ne contribuent pas, mais elles paient des salaires çà s’est sur, et elles ne font pas forcément des bénéfices.
Une entreprise qui paient ses salaires et qui déclare des bénéfices inférieurs à ce qu’elle s’est gardé dans la poche via les différentes combines de défiscalisation.
c’est une entreprise qui ferait faillite ou serait obligée de licencier pour rester à flot.
Le problème n’est pas qu’elle vole de l’argent mais c’est l’inégalité des règles appliquées à toutes les entreprises, de la concurrence déloyale, qui pose plus problème.
Les marchés que l’entreprise fraudeuse occupe en trichant devraient être perdus et récupérés par l’entreprise la plus forte capable de tenir son marché sans frauder.
Mais çà veut dire quoi une entreprise forte qui triche pas, elle triche pas sur sa fiscalisation, mais comment sont les conditions de travail dans cette entreprise ?
peut etre qu’un salarié vit mieux dans son entreprise fraudeuse.
C’est pas là ou je voulais en venir au départ. mais l’interventionnisme étatique démesuré en collaboration avec les multinationales déstabilise le marché aussi bien que sans intervention du tout en laissant la libre concurrence non faussée instaurer la loi de la jungle.
on peut comprendre qu’une entreprise d’envergure internationale, une multinationale, dont son champ d’activité dépasse l’économie d’une nation, se retrouve bien embêté pour évoluer dans un monde aux fiscalités divergentes et que ces inégalités fiscales sont pour elle de la concurrence déloyale, elle peut en venir à souhaiter l’ouverture des frontières, la fin des nations, parce qu’elle s’en fiche, pour harmoniser la fiscalité au plan mondial.
Ces grandes entreprises sont de plus en plus nombreuses avec la mondialisation et les multiples réglementations et fiscalités nationales locales sont un casse-tête à gérer.
Les politiciens locaux par corruption mais aussi par patriotisme économique sont en plus facilement enclins à inventer des régles obscures ou des exceptions pour favoriser telle entreprise augmentant encore la déloyauté concurrentielle