"Je refuse de parler d’accent circonflexe pendant que les agriculteurs se suicident"
6 février 2016 15:04, par MagnaVeritasJe ne connais pas assez Jean d’Ormesson pour me prononcer sur lui, mais en général être un « immortel » n’est pas un bon signe.
La déchéance de nationalité est tout sauf ridicule ; ce qui est ridicule, c’est la déchéance de la Nation, française et autre, inscrite sur l’agenda mondialiste par toujours les mêmes.
La destruction du langage est en cours depuis très longtemps, cela précède même la vogue du mal parler (il suffit pour s’en convaincre d’observer l’indigence du vocabulaire des « élites »). Il suffit de voir ces petits journalistes tomber à la renverse face à la maîtrise parfaite du subjonctif passé de la part du Menhir pour comprendre que ce qu’ils lui envient c’est d’être un homme, eux qui n’en sont plus que des ersatz.
Une bonne maîtrise de la langue donne une bonne capacité d’expression, d’interprétation, de perception et de réflexion. En supprimant des mots et même des temps verbaux, toutes ces capacités baissent mécaniquement.
La langue révèle les faits, alors au lieu de cacher ces derniers les mégafriqués préfèrent se focaliser sur la destruction du révélateur, c’est-à-dire la langue. Sans langage, pas de perception, donc pas de vérité.
Et comme ils sont en réalité des cons, mesquins et sournois mais des cons quand même, au lieu d’élever leur niveau ils préfèrent abaisser celui de la populace, afin de continuer de régner.
Sans langage, pas de vérité, et pas de réflexion non plus.
La langue française a un statut particulier parmi les langues puisque c’est la langue de l’esprit. Pas étonnant qu’elle soit dans le collimateur de la déséducation antinationale.
Bref, l’éducation nationale est à fuir comme la peste. Il n’y a aucune éducation à en tirer, pas plus qu’il n’y a de savoir à acquérir en faculté. Tout ce qu’il faut apprendre se trouve ex-cathedra.