Analyse du glissement idéologique d’Alain Finkielkraut
1er février 2016 19:34, par Belze Bute
Si Gollnish veut citer Finkielkraut, qu’il prenne au moins la peine de prendre la phrase entier, ça change tout le sens des propos. Sauf bien sûr à vouloir agir malhonnêtement, dans la plus pure tradition stalinienne. Cela donne donc :
"Je suis né à Paris et suis le fils d’immigrants polonais, mon père a été déporté de France, ses parents ont été déportés et assassinés à Auschwitz, mon père est rentré d’Auschwitz en France. Ce pays mérite notre haine. Ce qu’il a fait à mes parents était beaucoup plus brutal que ce qu’il a fait aux Africains. Qu’a-t-il fait aux Africains ? Il n’a fait que du bien. Mon père, il lui a fait vivre l’enfer pendant cinq ans. Et on ne m’a jamais enseigné la haine. Aujourd’hui la haine des noirs est encore plus forte que celle des arabes." Alain Finkielkraut, Haaretz, 18 novembre 2005.