On a bien entendu Alain Soral se moquer de la thèse du peak oil mais sur ce point-là, je crains qu’il ne se plante. Les bas prix actuels du pétrole sont tout à fait explicables par cette thèse et c’est chose faite par le spécialiste espagnol Antonio Turiel il y a plusieurs années, avant l’actuelle phase. Les périodes de hauts prix font que de plus en plus de pays tombent dans des crises de dette et perdent la capacité à maintenir leur consommation d’énergie. Alors, les prix tombent mais les économies tombées dans les crises de dette n’arrivent pas a revenir à leurs niveaux d’avant. À ce moment-là, c’est les compagnies pétrolières qui trouvent des problèmes et rabaissent leurs investissements, aussi parce que le pétrole est de plus en plus coûteux. On en est là, cf. la vente des Rockefeller et d’Aramco. Puis à cause de la baisse des investissements, on revient dans un cyle de pétrole cher, qui expulse du marché de nouveaux pan d’économies nationales. Avec le temps, ces cycles sont de plus en plus serrés. Préparons-nous.