Mauvaise nouvelle pour la COP21
12 décembre 2015 15:11, par BBBÉpaisseur moyenne de la croute terrestre = 30 km. Plus on s’enfonce vers le noyau, plus elle est chaude.
Épaisseur moyenne des océans = 4 km environ. Sur les 400 premiers mètres, la température moyenne est de 20°, puis elle descend à peu près linéairement vers 4° à 1000m sur les 600m suivants. Ensuite elle reste à 4° environ, hors mis dans les fosses volcaniques.
Le coefficient de dilatation volumétrique de l’eau varie en fonction de la température de 1,5x10-5 à 5°C jusqu’à 2,6x10-4 à 20°C.
Comment l’eau se réchauffe-t-elle ?
1 - Au fond des fosses de la dorsale, la croute en contact avec l’eau est à 900°, est véritable radiateur dont l’activité de la chaudière varie en fonction des courants de convection du noyau terrestre entretenus par l’activité radiative résiduelle de la terre.
2 - Le rayonnement est absorbé par l’eau. L’intensité du rayonnement est, entre autres, fonction de la magnétosphère laquelle est aussi perturbée par les courants de convection.
3 - L’air soumis à l’effet de serre naturel et "anthropique (d’origine humaine)" conduit sa chaleur à la surface de l’eau. Sachant que le CO2 absorbe déjà l’intégralité des fréquences le concernant dans rayonnement infrarouge, l’augmentation de la densité de CO2 n’a aucun impact sur l’effet de serre. Il ne faut en fait prendre en compte que les autres gaz à effet de serre (H2O pour 99,6%, SF6, PFC, HFC, N2O, CH4, halocarbure). A noter que pour "simplifier" les gaz autres que H2O sont convertis en équivalent CO2 !
Si l’on analyse donc ce dernier (3), quel est réellement son effet sur le réchauffement de l’eau ?
Une augmentation de 2°C de la température extérieure n’a qu’un effet très lent sur la température de l’eau par contact avec l’air car la conductivité de l’air est très faible et que l’écart est insuffisant pour avoir un effet rapide. Au cours des cycles de refroidissement et de réchauffement (plusieurs cycles parallèles de nombre et de durée mal connus - 60 ans, 250 ans, ...), la grande inertie de l’eau nivelle donc les effets du (3).
D’autre part, la température ne change pas en profondeur. Le fond des océans est toujours à 4°. Le petit réchauffement de la surface a donc un effet graduel.
En supposant +2° à l’extérieur, un effet à la surface de +1°, et un gradian linéaire sur les 400 premiers mètres, c’est à dire en moyenne 0,5° sur les 400 m, on obtient un augmentation de hauteur de 0,5° x 400m x 2,6 10-4 = 5 cm à comparer au marnage de 10m des grandes marées.