Questions à se poser sur la communication et les initiatives de l’Education nationale suite aux attentats du 13 novembre.
L’Education nationale organisera aujourd’hui comme partout en France une minute de silence et de recueillement. Acte normal et de circonstance. Il est en revanche demandé aux enseignants de débattre, instaurer une discussion au sujet de ces attentats horribles...tout en rattachant si possible ces propos à des parties du programme scolaire (Pluralité des idées, droits de l’homme...) Quel en est le lien et la finalité ? Faire un café citoyen peut-être, un joyeux débat d’idées ?Maladresse ou aveuglement. Cette initiative porte en elle le risque de semer l’ambiguïté et la confusion dans la tête de nombreux élèves. Pourquoi se substituer aux discussions avec les parents ?... Pour expliquer, expliquer quoi ?...Difficile ou impossible tâche pour les enseignants pouvant par ailleurs être choqués eux-mêmes. Dire l’indicible, se faire sociologue et politologue en 5 minutes, être dans le vrai de l’histoire en direct, mieux que les spécialistes ! Inconscience également quant aux risques de division (voulue ?) jusque parmi des enfants forcément innocents et qu’il faut considérer comme tels, germe de l’indécence. Ne serait pas au final, une volonté de communiquer à tout prix... totalement déplacée ? Lien du site de l’Ed. nationale à ce sujet : http://eduscol.education.fr/cid9537...