Des hordes de pilleurs déboulent dans les magasins
31 octobre 2015 22:15, par noelTels des criquets pèlerins et les sauterelles au Sahel, cette génération va accomplir ce qu’aucune génération précédente n’avait osé faire à savoir pénétrer dans le saint des saints du temple des marchands en masse ! Y tout détruire !
Jésus n’a-t-il pas montré l’exemple en renversant les étals des marchands ? Et ces traders trentenaires, banksters, mafieux en tout genre agissent aussi dans le sens de la destruction du temple de l’argent par leurs méfaits !
Cette génération récupère la rue, son territoire urbain et suburbain dans lequel elle est confinée entre écoles, collèges, lycées, universités déshumanisantes à mourir d’ennui, sans projet de société, ni de civilisation avec vue sur maison de retraite et hôpital en fin de vie !
Quelle vie (pour l’âme) ? Quelle existence (humaine) ou d’esclave ?
Un film espagnol sorti en 1976 Les Révoltés de l’An 2000 retrace l’histoire d’un couple de touristes arrivé un matin dans la petite île tranquille d’Almanzora. Ils ne tardent pas à découvrir que les enfants de l’île ont assassiné la majorité des adultes. Traqués par des petits meurtriers au regard d’anges, le couple tente désespérément de quitter les lieux.
La jeune femme enceinte entend alors son foetus s’agiter anormalement car lui aussi est sensible aux messages télépathiques de ces enfants révoltés du monde des adultes auxquels ils n’épargneront rien !
J’avais 22 ans lorsque j’ai vu ce film. Il m’avait impressionné et pour cause. Ce film de science-fiction peut être vu comme une métaphore du Politique, du Religieux au carrefour de l’anthropologie sociale.
Ne sommes-nous pas en train de vivre des événements précurseurs d’un inexorable chambardement ? La révolte de l’ÊTRE, celle exprimée par Charles de Gaulle « à la fin des fins, la dignité humaine se révoltera »
La guérilla urbaine ne sera pas le fait d’affrontements idéologiques, ni religieux mais probablement de la ........ marchandise. Retour à l’envoyeur, Mammon : tout dans la gueule !
Le « spectacle de la marchandise* » et du bonheur livré en kit fermera ses rideaux sous peu !
* expression empruntée à Francis Cousin.
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