Crime contre l’humanité, terrorisme et mutation du droit international
17 octobre 2015 20:51, par PLMise au point remarquable par sa rigueur et sa clarté.
L’invention en 1946 de la notion de crime contre l’Humanité était complètement inutile : celle de crime de guerre (pour les militaires et les gouvernants) et celle de crime de droit commun (pour les civils) étaient largement suffisantes pour qualifier et punir absolument toutes les fautes commises pendant la guerre.
Les crimes commis des deux côtés, en utilisant les juridiction déjà existantes : cours d’assises, cours martiales, cour internationale de La Haye.
Cette création d’une nouvelle incrimination pour condamner rétroactivement des crimes passés est une monstruosité juridique qui rend nulles toutes les condamnations, c’est une violation du principe de la Déclaration de droits de l’homme et du citoyen qui interdit les arrestations et les condamnations arbitraires, c’est-à-dire qui ne se fondent pas sur une loi existant au moment des faits. Si on ajoute la dispense de preuves, les aveux sous tortures, les témoignages sous menacees, la partialité des juges et l’absence d’appel, la Cour de Nuremberg a été un crime majeur contre le Droit des Gens, contre les Droits fondamentaux, un crime contre la Justice.
On se rend compte maintenant que le but des Alliés était de justifier et de couvrir leurs innombrables crimes de guerre volontaires (bombardement répété de dizaines de centres de villes en France, milliers de viols, dizaines de milliers d’exécutions sommaires de supposés collabos et de prisonniers de guerre désarmés), en donnant une incrimination extraordinaire à quelques crimes de guerre allemands qui étaient des bvures (Oradour-sur-Glane).