Crime contre l’humanité, terrorisme et mutation du droit international
16 octobre 2015 00:01, par FrédérickEn suivant la logique des arguments présentés, la notion de crime contre l’humanité est à sa source subjective car cette accusation fut confectionnée pour les procès de Nuremberg où il est parfaitement démontrable qu’à cette occasion, juge et jury marchaient main dans la main.
La preuve la plus éclatante de ceci est que l’accusation de crime contre l’humanité ne s’appliqua pas aux vainqueurs, malgré des bombardements forcenés sur des populations civiles en Europe ainsi que l’utilisation d’armes de destruction massive non conventionnelles -également sur des populations civiles- à Hiroshima et à Nagasaki par ces mêmes vainqueurs.
Cette notion de crime contre l’humanité est donc viciée à sa source, ce qui devrait la disqualifier, les crimes du "juge" n’étant pas pris en compte bien qu’appartenant au même contexte. Mais en plus, toutes les applications de cette notion qui suivirent n’ont aucune validité car l’accusation est toujours formulée par une coalition qui s’auto-proclame tous les rôles d’un tribunal.
Il s’agit bien d’un concept aussi illégitime dans la forme que dans le fond et il s’agit bien d’un outil de pression pour rendre vulnérable et pour isoler des États souverains (mobbing/ bullying en anglais).
C’est un peu comme si le vampire proposait à sa victime "ou je te contamine et tu te joins à ma prédation, ou je suce ton sang jusqu’à la dernière goutte". En médecine, on parlerait d’un processus viral...
C’est un harcèlement de groupe justifié par les règles malléables de ce propre groupe.
En gros, c’est la loi du plus fort avec en plus la malhonnêteté morale d’une prétendue bonne conscience.
Les expérimentations avouées de la CIA ne sont-elles pas des crimes contre l’humanité qui devraient autoriser l’ingérence dans les affaires d’État des U.S.A ?
Où est la véritable séparation des pouvoirs dans le système pénal international ?
La juridiction pénale internationale est structurellement faussée.