Anarchisme conservateur, de Joey Starr à Platon – Conférence de Charles Robin à Lille
18 septembre 2015 12:10, par Rémi LobryMerci pour cet excellent travail. Il vient de mettre en place chez moi des trucs et des machins qui gigotaient en se cherchant. Donc l’articulation, l’agencement des choses et non pas tout un tas de choses en vrac. Gamin (vers dix, onze ans) on jouait à celui qui avait lu le plus de livres de poche (début des années soixante, une toute autre époque). Je passais d’Henri Verne (Le retour de l’ombre jaune avec Bob Morane) à Arthur Koestler (Le zéro et l’infini) ou l’Atlantide de Pierre Benoît sans trop faire le distinguo. Mais j’avais l’instinct puisque c’est vers cet âge que j’ai pigé que parfois des extrêmes se rejoignent. Toute ma vie je me suis vanté et été très fier d’être un autodidacte (j’ai très bien réussi socialement merci pour moi) mais je regrette à présent, je me suis bien débrouillé mais c’est toujours un peu le souk dans ma tête. Grâce à E&R j’ai mis des vigiles à l’entrée de mon cerveau, ni entre plus n’importe quelle idée. D’où l’importance de tomber sur de bons prof (ce sont les mauvais qui m’ont fait fuir de l’école). J’en arrive à me demander si ce qu’il est convenu d’appeler la dissidence n’est pas plutôt une école de pensé. Que de gens à suivre, JE DIS BIEN A SUIVRE parce qu’ils ont fait le boulot, parce qu’ils ont fait beaucoup ce que j’essaye de faire un petit peu. Il n’y a pas que E&R, il y a la toile. A mon âge (respectable) des gens comme Alain Soral tout comme Étienne Klein (dans un tout autre domaine) me donnent une seconde vie. J’y ajoute donc Charles Robin aujourd’hui.