Anarchisme conservateur, de Joey Starr à Platon – Conférence de Charles Robin à Lille
17 septembre 2015 22:06, par guenzMon Dieu, comme c’est poussif !
J’aime bien cet auteur, il est intéressant lorsqu’il est en face d’un interlocuteur dans un échange de question-réponse (comme sur Méridien Zéro), bref, lors d’un interview classique.
Mais là, l’entendre lire, au-secours !
Il y a quelques chose de très scolaire, c’est la qu’on s’aperçoit que le talent des Hillard, Soral, Cousin, Sigaud, etc pour tenir un public en haleine, n’est pas à la portée de tout le monde ni de n’importe qui. C’est aussi passionnant que du Morgan Priest.
C’est aussi vide à l’intérieur que c’est boursoufflé à l’extérieur, car même avec de la bonne volonté, on se dit que ce jeune-homme n’a pas encore fini sa croissance. Si on comprend à peine le thème, on en saisi encore plus difficilement la pertinence.
C’est inintelligible et fat (dans le sens de vaniteux). Il a lu, certes, mais il faut encore qu’il lise et surtout qu’il exerce un sens aigu de l’analyse et encore plus de la synthèse. Rendez-vous dans dix ans si on a de la chance.
Bah, je doute que mon commentaire puisse passer car je vois que tous ici sont dithyrambiques.
PS :
Partir d’un réplique d’Audiard pour baver sans frein sur un distinguo entre ancien et moderne alors que c’est une simple continuité dans l’aliénation et la dépossession que Francis Cousin pourrait défaire avec une main dans le plâtre et l’autre dans le nez.
Pour finir sur du Audiard donc,je dirais, "allez mettre un pantalon, jeune-homme !".