Entretien avec des volontaires français séparatistes revenus du Donbass
31 août 2015 12:39, par Fulcanelli
Ça fait un peu "la guerre pour la guerre", comme on dirait l’art pour l’art. La guerre comme phénomène esthétique et culture de la sensation forte, de la sensation extrême. Et après on rédige un bouquin pour tout de même retirer quelque chose de tout cela.
A ma connaissance, à certaines exceptions près, les gens ont toujours fait la guerre pour des causes et des buts autres que simplement faire la guerre. Certes, il y a le phénomène mercenaire. Mais là, ce sont les gens qui embauchent les mercenaires qui ont des causes ou des objectifs, des buts.
Une exception, ce serait peut-être Ernst Jünger : en tout cas, lorsqu’on lit Orages d’acier, on a vraiment l’impression d’une expérience d’esthète.