La Guerre contre la démocratie
25 août 2015 00:05, par Philippe de MacédoineCa m’a serré le coeur de ré-entendre le Commandant Chavez.
Superbe reportage objectif... en fait bien à charge comme j’aime... Le tout, bien mené par un splendide journaliste "so british".
Quand on voit de tels reportages, on est saisi par le romantisme révolutionnaire sud-américain ; et les presque cinquantenaires comme moi qui ont fréquenté dans leur enfance des réfugiés de ces pays, ont la nostalgie de ces hommes fiers, si semblables à nous mais qui nous surpassaient d’avoir scandé le mot "peuple" sous les balles, pendant que leur main droite faisait tonner les armes et que leur main gauche portait haut leur étendard.
Revoir Chavez, Morales, Allende, Castro c’est imaginer nos grands anciens, qu’ils fussent vertueux comme Robespierre ou Marat, ou sales comme Hébert, Camille Desmoulins ou Mirabeau. C’est ainsi et aussi oublier les pénibles pensums contrerévolutionnaires modernes écrits en ces temps où n’importe quel pisse-copie se prend pour Joseph de Maistre alors qu’il n’est qu’un âne au milieu d’un auditoire de bourricots.
Grace à E&R et les mouvements alternatifs, j’ai pu revoir mon opinion sur les vrais contrerévolutionnaires, les royalistes actuels et les grands anciens de l’Action Française. Les vrais royalistes sérieux ont des épées taillées dans le fer le plus noble et des armures d’airain. Mais leurs fins ont moins de génie que les miennes. Il y a plus de génie à donner le sceptre de la souveraineté à un Commandante Chavez qu’à un bankster comme Louis de Bourbon (lui-même marié à la fille d’un banquier vénézuélien... la boucle est bouclée). Leur ferveur envers ces banksters s’appelle la foi me dit-on... quelle merveille !!!
En étant dépourvu je continue de rêver à un Commandante...