Tsipras aurait sollicité Poutine pour aider la Grèce à imprimer des drachmes
24 juillet 2015 14:47, par MivilleInformation venant de la droite néo-libérale grecque, donc fausse (quoique fondée sur des détails auxquels manquent les pointillés). Information fausse ayant pour but d’accréditer la rumeur comme quoi Tsipras n’est pas une taupe, et d’accroître son autorité.
Quand Tsipras répondit qu’il ne pouvait imprimer des drachmes parce que les planches à billets n’existent plus, c’est se foutre de la gueule d’à peu près tout le monde : à peu près toutes les monnaies des petits pays sont imprimées par deux imprimeries, une à NYC et une autre en Allemagne (de la Rue), et quoi qu’il en soit les imprimeurs amateurs prêts à faire le travail presque gratuitement ne manquent pas.
Pour ce qui est des fonds pour couvrir la nouvelle monnaie, l’Allemagne offrait deux options : la continuation de l’usage d’un Euro mais de plus en plus purement local et typiquement grec, marqué d’un Y, de manière à lisser la courbe de la dévaluation. L’Allemagne était également prête à couvrir les fonds de mise initiale d’une drachme temporaire, qui eût été bien moins coûteuse pour elle que la présente solution où une fois de plus elle casque un argent qu’elle ne reverra plus jamais. Cela fut refusé par Tsipras, qui tenait à garder grand ouvert son tonneau des Danaïdes.
Les tractations avec la Russie sont de l’ordre de la politique-spectacle et ne peuvent correspondre à aucun événement réel du côté russe. Les services secrets Russie savent depuis longtemps ce que la Grèce de SYRIZA est : une autre révolution colorée des plus typiques en cours menée par des Trotskistes ("alter-")mondialistes formés aux grandes écoles commerciales américaines et imposées par elles, dans le cadre d’une colonisation militaire directe par l’entité sioniste (en cours depuis la prise du pouvoir). Kammenos, dont la duplicité et le sionisme ne font plus de doute pour personne, a également plusieurs fois fait courir le bruit qu’il offrirait la Grèce en tant que base de transit aux troupes de l’ISIS pour envahir l’Europe.
De toute façon la règle à observer dans le dossier grec est de considérer qu’absolument aucune information provenant d’aucun média ce pays n’est digne de foi, c’est un pays où dès qu’on monte dans quelque hiérarchie intellectuelle que ce soit la notion de respect de la vérité objective n’existe pas, on l’a vu avec les sondages sur le référendum. Cessez de grâce de parler de logos grec.
Trop de gens de gauche marxiste voudraient encore croire que leur cause n’est pas 100% fausse.