Communiqué des avocats des parents de Vincent Lambert
18 juillet 2015 19:59, par Jacques Abeld’esprits face auxquels nous ne seront jamais adaptés, ne permettant de ne jamais pouvoir prendre de dispositions sûres pour notre futur, parce qu’ils progressent sans savoir où ils nous mènent, de solides bases de travail s’offrent à nous. Soit Mengele est un monstre, ce qui ne fait aucun doute à mon esprit, soit c’est un avant-gardiste…
Cette affaire, est comme la construction sociale de l’être que l’on oppose à son naturalisme, qu’assure une propagande de vulgarisation scientifique qui veut imposer à la conscience. Comme si, nous touchions la frontière entre le business et la science. Une désacralisation de la déontologie d’un groupe d’individus qui est critérium et juge et dans les mains desquels nos vies dépendent de leur avidité par rapport aux biens matériels.
Le serment médical est confronté ici, aux lois naturelles autant qu’au droits humains, ce serment est bafoué sur de nombreux points dans cette affaire. Si les lois qui organisent notre société voulaient se doter d’un réalisme elles ne sauraient accepter la mort de Vincent sans condamner au rejet l’ensemble des acteurs médicaux qui se sont affairés à son chevet depuis l’accident. En résumé, s’il part, ils doivent tous être exclus, sans exception.
L’architecture du corps humain n’a pas changé depuis des siècles, pourtant les législations qui veulent le soumettre ne cessent de le faire sans pour autant ne pouvoir jamais définir qui il est, il n’y a pas de standard autre que celui de la hiérarchie, dedans, malgré toutes les peines et toutes les guerres endurées par la communauté humaine, c’est à regret qu’il faut constater que pour très peu de personnes en l’occurrence, nous demeurons des sous-Hommes.
Le pouvoir de nous tuer légalement laissé entre les mains de gens qui systématiquement s’aligneront sur leurs hiérarchies, c’est du point de vue d’un camp de la mort que nous devrions l’apprécier, face à cette vie qu’on veut interrompre, quels critères sont justes et lesquels sont une norme ?
Dans la nature, le corps médical n’est pas indispensable à la naissance d’un être vivant, le systématisme qui fait mourir l’être dans les enceintes médicales fait de ces endroits, des abattoirs. Cette situation nous rend victime d’une suggestion à un irréel qui fabrique les causes de notre effondrement cognitif collectif en élaborant un discours qu’il dit scientifique parce qu’il est porté par des gens qui appartiennent tous au même sérail, quand bien même celui-ci s’opposerait sur ses dogmes.