Communiqué des avocats des parents de Vincent Lambert
18 juillet 2015 19:59, par Jacques AbelLa pénicilline n’a été mise en pratique thérapeutique qu’en 1943, il s’est passé peu de temps entre cette découverte, et cette médecine qui réanime les morts pour légalement les assassiner après. De qui doit-on avoir le plus peur, des pieds nicklés qui ambitionnent de faire des vidéos trashs ou d’une organisation meurtrière à l’allure bienveillante ?
Des parents mettent au monde une seule fois leurs enfants. Est-il normal qu’ils doivent vivre plusieurs fois leur mort, où est l’éthique, la morale ?
L’équipe médicale qui a œuvré pour parvenir à ce résultat d’un Vincent sans les prérogatives qui étaient les siennes avant son accident, est-elle en droit d’exercer cette profession, en sachant qu’il y a dégradations irréversibles du cerveau atteint ?
Si on en croit les nouvelles, un premier processus de mise à mort avait déjà été initié, puisque 16 jours il a vécu sans assistance ni alimentation et un minimum d’hydratation, euthanasie ?
N’est-ce pas plutôt une mise à mort cruelle, à laquelle même les pires assassins ne sont pas soumis dans les pays où se pratique la peine ?
Si, la barbarie est un manque de civilisation dans laquelle la cruauté laisse indifférent, ce n’est pas vraiment de la médecine cette affaire… ça ressemble à une expérimentation douloureuse dont sont responsables ceux qui l’ont initié et qui se confronte à notre logique ici. À quelle catégorie appartient la cause des parents et quels sont les effets de cette cause sur eux comme sur notre ensemble ?
Si, l’amour, est le sentiment qui nous porte vers l’autre qui nous plaît fortement et dont on veut faire sa possession, c’est que passion, ce qui signifie souffrance ; série de tourments… On peut aimer Dieu ou l’Univers, impossible de s’approprier l’un ou l’autre.
Père et Mère ont une place à nulle autre comparable dans la société française et elle n’est pas récente, c’en était même un des piliers stabilisateur. Toute abstraction faite de la politique qui a organisé la vie des femmes, cela ne change rien à la condition de la naissance qui ne permet d’exclusive à aucun autre membre qu’eux sur la vie qu’ils engendrent à deux. On peut dire fallacieux ces faits-divers qui cachent la nouvelle société qui s’édifie. On ne peut pas apprécier le sujet comme s’il s’agissait d’une séparation de corps ou d’un règlement successoral, puisque concernant ces sujets le législateur a encadré les choses.
Si nous devions faire la preuve que les apprentis dieux ne sont que de fourbes manipulateurs...