Cette mise en scène d’exécution, ce n’est pas un détournement ou un travestissement de l’Islam, pas plus que le massacre d’Oradour ne fut un détournement ou un travestissement de la doctrine aryenne : cette exécution, c’est de l’Islam en action tel que Mohammed aimait à le voir en action sous ses yeux, il vous suffit de lire la sira en nabawiyya d’Ibn Kathir. Vous allez me répondre que toute cette mise en scène est une mascarade sioniste. Peut-être. Probablement même : à tout talent inné d’acteur, tout honneur. Mais Mohammed le tout premier savait reposer son entreprise sur ces mêmes intérêts, ces mêmes grandes familles politiques de toujours que l’on appelle aujourd’hui les sionistes, pour les victoires fulgurantes qu’elle allait connaître. Les seuls juifs auxquels Mohammed vouait une haine mortelle étaient les juifs libre-penseurs, non sionistes, opposés à la doctrine talmudique, alors toute récente, des lois noachides auxquelles soumettre militairement l’ensemble de l’humanité. L’Islam selon Mohammed n’était rien d’autre que ce bras armé de soumission avec en plus l’idée que les disciples dépasseraient un jour les anciens maîtres dans ce projet sioniste ultime.