Le najatisme expliqué aux parents
21 avril 2015 11:02, par LaitzKauRaikteEtant dans un lycée privé catholique sous contrat avec l’Etat, type d’établissement comprenant probablement le plus d’élèves "favorisés" (j’entends par là appartenant à la communauté ou la franc-maçonnerie), j’aimerais vous faire part de mon vécu.
Elève constamment dans la tête de classe, avec environ 16/20 à chaque trimestre, on pourrait penser que la plupart des portes me sont ouvertes. Or non.
En effet, lors de mon inscription pour l’établissement décrit plus haut, malgré les résultats, malgré le travail, malgré la motivation dont j’ai fait preuve afin d’être accepté, je suis passé à un fil de me retrouver sans lycée.
Mais comment ai-je pu faire preuve de motivation et de travail pour une simple inscription à un bahut ?
Tout d’abord, je fus le premier élève à envoyer un dossier d’inscription entièrement complété, après seulement trois jours après l’ouverture des inscriptions. Ensuite, la lettre de motivation et les différentes annexes jointes ne pouvaient que me faire accéder à ce lycée. Et pourtant...
Je dus attendre longtemps, très longtemps, avant de finalement savoir que j’étais accepté. Contrairement à certains "camarades"...
En effet, alors qu’en envoyant le dossier, j’étais persuadé d’être accepté, cette assurance diminua au fil des mois, tandis que certains desdits camarades (environ 13/20 de moyenne, pour la plupart des problèmes de comportement liés à leur immaturité) recevaient des réponses favorables de la part du lycée concerné.
On arrive à la fin de l’année, et, après m’être assuré plusieurs fois que mon dossier a bien été réceptionné, je reçois finalement une réponse favorable, après avoir été obligé de passer un entretien supérieur à une heure, quand ce fut pour lesdits camarades une simple formalité d’une dizaine de minutes.
L’année suivante, non mécontent d’avoir été accepté à l’établissement, je me lie d’amitié avec quelque uns de mes camarades de l’année précédente.
Il paraissait évident qu’ils se trouvaient dans le cercle des privilégiés, aussi ce ne fut pas une surprise, quand j’appris de leur part que si ils se trouvaient au lycée décrit, c’était grâce aux "connaissances"...
"Connaissances" qui prendront le nom, lors d’une autre conversation, de "cercles d’influence", pour finir par "franc-maçonnerie".
Pour des raisons évidentes, je ne donne aucune indication qui pourraient permettre de reconnaître lesdits individus.
Je voulais vous montrer que même à mon âge, on peut avoir affaire à cette élite injuste.