Violemment agressé par des "antifas" : la plainte classée sans suite
22 décembre 2014 14:40, par listenerNous ne sommes pas -encore- aux état-unis où les procureurs, sorte de shérifs élus et politisés, décident de saisir ou de ne pas saisir le tribunal, qui de ce fait, n’a plus beaucoup de travail si ce n’est de gérer le fonds arrachées aux justiciables. La justice, au US, est "rentable" et fière de l’être. (voir affaires Strauss-Kahn, BNP et celle des assassinats de noirs par des policiers). Les anciennes traditions de la civilisation gréco-romaine et des cultures dites "barbares" (mais toutes très attentives aux droits des gens) n’admettent pas ce système d’escamotage de la justice pour le plus grand profit de la pègre..
Aussi, tout justiciable français devrait savoir qu’il détient un droit qui n’a plus court aux Etats-Unis : celui de saisir un juge de tout litige. Au pénal ; la "plainte simple" formée entre les mains du procureur représentant du parquet est traitée à l’instar d’une simple dénonciation et ses chances de voir le procureur (un type qui se fout littéralement de tout) saisir le tribunal de son affaire sont très faibles. Rien d’étonnant donc dans ce que cet article rapporte. La routine.
Mais il existe encore en France un moyen de contraindre un vrai juge à agir en le saisissant de l’affaire et à l’obliger à tout le moins à instruire, envers et contre tout : la plainte "avec constitution de partie civile" formée entre les mains du doyen des juges d’instruction (avocat non obligatoire) avec consignation d’une somme qui sera rendue (ce n’est pas un racket à l’américaine). C’est alors que l’action publique est nécessairement mise en route, que les prescriptions sont suspendues, que les éléments de preuves s’échangent alors librement, et que rien ni personne ne peut empêcher ce juge d’instruire. Et ses moyens d’agir et des pouvoirs sont redoutables.
La fonction de procureur est méprisable puisqu’il s’agit d’un magistrat aux ordres. Espérer quelque chose d’un tel bonhomme est une connerie. Les juges judiciaires ont des défaut mais leur manière de traiter une affaire est totalement différente. Ils sont tenus par l’impartialité alors que les procureurs ne le sont nullement.