J’aime la cohérence de cette courte biographie.
J’ai fait un parcours très différent pour arriver moi aussi à "la gauche du travail et la droite des valeurs".
Trotskyste à l’adolescence (on ne peut pas être communiste quand le premier événement politique auquel on assiste dans sa vie est l’invasion de la Tchécoslovaquie) par illusion d’une possibilité de communisme démocratique j’ai voté FN aux européennes où il a fait dix pour cent uniquement parce que Georges Marchais revendiquaient les abstentions comme des votes communistes !
Je n’ai pas voté Le Pen au premier tour en 2002, mais je l’ai fait au second, effrayé par la véritable campagne hitléro-soviétique dans les média.
Je suis aussi fondamentalement anti-chiraquien, ce qui m’avait amené en 1995 à voter Balladur, puis Jospin.
En 2002 Chevènement qui était très haut dans les sondages à un moment, a sabordé sa candidature en l’ancrant à gauche. Pensez qu’auparavant même De Villiers était prêt à se rallier à lui !
J’ai toujours un malaise avec ce courant Marine Le Pen - Mélenchon parce qu’ils aiment une France abstraite, sans langues régionales, bref sans Gaulois.
Mélenchon est un pied-noir et Marine Le Pen est la fille d’un nostalgique de l’Empire. Ils ont une vision abstraite de la Métropole.
Mais je me retrouve pleinement dans cette idée que la nation est le cadre indispensable.
Nous de la France d’en bas qui nous levons très tôt pour aller travailler très loin de chez nous (à cause des loyers trop chers et d’une loi socialiste à effet pervers qui interdit de payer plus du tiers de ses revenus pour se loger) pour des salaires de misère,
nous n’avons que la nation pour nous protéger.
NON A L’EUROPE BOCHE !