Emmanuel Ratier sur l’élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP
14 décembre 2014 09:15, par clari12 raisons supplémentaires de vomir SKZ
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1°- L’intervention en Libye
L’opération militaire en Libye dont N. Sarkozy a été l’un des principaux instigateurs a profondément déstabilisé cette partie de l’Afrique et favorisé l’implantation des islamistes, qui ont bénéficié de l’armement de l’armée de Kadhafi, en Libye même et dans la zone saharienne. L’opération militaire du Mali est la fille de Harmattan.
L’assassinat du chef d’Etat libyen, pour peu regrettable qu’il soit au plan moral, constitue une gaffe stratégique majeure. Désormais, le rempart qu’il constituait à l’égard des migrations africaines a disparu et près d’un million de migrants attendent le bon moment pour déferler sur l’Europe.
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2°- Le déclin de nos moyens militaires
Pendant le quinquennat de N. Sarkozy nous avons assisté, le cœur serré, à une baisse drastique des crédits militaires, à un retard considérable à l’égard des lois de programmation militaire, à une diminution massive des effectifs et à la fermeture d’un nombre considérable de sites, bases et implantations diverses sous couvert de réorganisation de la carte militaire.
Et comment oublier son mépris et sa détestation des membres de notre armée !
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3°- Son parti pris en faveur de la société métissée
On comprend mieux son inertie devant des flux migratoires incontrôlés lorsqu’on réalise son mépris de la France profonde et son choix déterminé du métissage.
Citons, entre autres, un passage de son discours du 17 décembre 2008 à l’Ecole polytechnique :
« Quel est l’objectif ? Cela va faire parler, mais l’objectif, c’est relever le défi du métissage ; défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l’a toujours connu et, en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. […] Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore, mais nous n’avons pas le choix. La diversité, à la base du pays, doit se trouver illustrée par la diversité à la tête du pays. Ce n’est pas un choix. C’est une obligation. C’est un impératif. »
Au passage notons l’erreur : la France fille d’un métissage historique n’existe pas. C’est le type même de l’idée reçue et fausse que l’on serine ad nauseam. Jusqu’au début du XXe siècle, le fond de la population française a peu changé depuis le haut Moyen Age.
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4°- L’ouverture vers la gauche