Dieudonné à Douai : réponse du gérant de la salle à Frédéric Chéreau, maire de la ville
30 novembre 2014 16:35, par benzekriEn France on peut critique Dieu mais pas un ELU parmi le peuple ELU est-ce bien raisonnable.
Au delà de Dieudo ce message à ...
« Hurler en silence… »
Ecrire c’est, pour moi, une manière « d’hurler en silence »
J’écris pour la mémoire de celles e t ceux qui se sont battus, à travers le monde, pour nos libertés, nos acquis sociaux, politiques et pour la paix.
J’écris pour redonner vie à un personnage qui s’interroge sur les barbaries du monde « civilisé » inventé par Naji Al Ali caricaturiste palestinien, assassiné à Londres, par le Mossad israélien, Handala
J’écris pour dire assez à ces guerres à répétition alimentées par une propagande sous contrôle des lobbies de la guerre.
J’écris pour tous ces syriens, entrainés dans une guerre civile commandée par Israël, menée par des mercenaires équipés d’armes par les occidentaux, financées par les régimes réactionnaires… Ils cherchent ainsi à briser la résistance face à Israël et à maintenir le fait accompli dans une région riche en gisements de pétrole et gaz en exploitation et d’autres récemment découverts…
J’écris pour dénoncer cette créature monstrueuse qui exige la reconnaissance de son caractère JUIF par les autres Nations sans que cela ne provoque la moindre réaction de la part de ces pseudos défenseurs de la laïcité…
J’écris aussi pour ces vétérans américains pour la paix qui disent « Stop à l’hémorragie de dollars vers Israël au moment où l’on met en faillite un nombre croissant d’infrastructures publiques aux Etats-Unis… »
J’écris en souvenir de ce poète syrien dont les textes ont été traduits en plusieurs langues, Nizar Qabbani (1923-1998). Il écrivait :
« Pourquoi j’écris ?
J’écris
Pour faire exploser les choses
Et l’écriture est une explosion.
J’écris
Pour que triomphe la lumière sur l’obscurité
Et le poème est une victoire.
J’écris
Pour libérer les femmes des caves des despotes,
Du monde des morts,
De la polygamie,
Des jours qui se suivent et se ressemblent,
De la froideur et de la routine.
J’écris
Pour libérer la parole des tribunaux d’inquisition,
Du flair des chiens
Et des potences de la censure. »