Bon article de fond. Ça fait plaisir de lire ça. Je pense que la crise de la post-modernité que nous vivons est bien davantage une crise morale qu’une crise économique. L’article montre bien cela. Le socialisme qui est à la base une volonté de répartir plus équitablement les richesses a été totalement dévoyé en libertarisme pour devenir le meilleur allié du libéralisme.
C’est quand même drôle de voir le degré de solitude et de souffrance morale qu’il y a dans nos sociétés d’hyper-consommations modernes.
Quand on prend du recul, au final on achète des produits de multinationales américaines et fabriqués en Chine. Ce qu’on achète au final c’est pour combler le besoin susciter par l’envie lié à la publicité, merchandising, com...etc
Enfin, quand on pose la question aux français , la famille reste le pilier central de leurs intérêts donc il ne faut pas désespérer. La société de spectacle et de consommation suit son chemin mais " la mondialisation heureuse" ne l’est pas pour tout le monde et beaucoup ressentent le besoin de se recentrer sur des valeurs traditionnelles et stables.
Là où l’article est super intéressant selon moi, c’est le dernier paragraphe. En effet ces gens (marchands et intellectuels ou intellectuels au service du monde marchand) ont la stratégie de se faire passer pour des gens biens, des progressistes. En croyant se libérer de son rôle de femme et mère la femme moderne s’aliene à de nouvelles chaînes par exemple. C’est un processus extrêmement difficile à analyser car c’est un travail sur soi.