C’est marrant de constater systématiquement le regain de courage des politicards lorsqu’une grande échéance électorale pointe son nez.
Chez nous, on a eu droit à la splendide réplique du "Mon ennemi, c’est la finance" ou encore la fameuse "renégociation du traité européen" avec la chancelière Angela Merkel.
Aujourd’hui, notre ministre de l’économie est un ancien (quoique) salarié de la banque Rothschild et le traité européen n’a pas changé d’une virgule.
Bref, si ces traitrises n’avaient pas un impact direct sur la vie de nos concitoyens, on pourrait en faire des gorges chaudes au troqué du coin autour d’une bonne bière.
James Cameron fait la moue par pure calcule électorale alors qu’on sait tous qu’il finira par cracher au bassinet comme tous les autres. Il dira tristement : "c’est le jeu ma pauvre Lucette". Mais contrairement à la publicité pour la française des jeux, il n’aura plus les millions dans son tiroir-caisse.