Le Parlement britannique reconnaît l’État palestinien
19 octobre 2014 16:53, par LoulouEffectivement, on peut se poser la question, qu’est-ce qui serait le mieux, un seul Etat, deux Etats ?
Sujet primordial et épineux puisque Israël ne veut à priori ni de l’une, ni de l’autre solution.
Dans le premier cas un seul Etat l’obligerait probablement à changer profondément ses lois d’identité. Par exemple sur le fait de confondre d’être israélien et juif à la fois et également sur le nom de ce pays qui appartiendrait à tous, palestiniens comme israéliens, je suis presque convaincu que Israël ne l’entend même pas en rêve. Dans un deuxième cas, deux Etats séparés, cela impliquerait d’amener Israël à reconnaître que la bande de Gaza et d’autres enclaves comme étant la Palestine et probablement de redonner à la Palestine certaines terres colonisées de force. Et cela Israël ne le veut pas non plus puisque c’est contraire à son agenda d’Etat colonisateur qui veut s’étendre "du Nil jusqu’à Euphrate" pour dominer le moyen-orient et, par extension, le monde entier par la maîtrise de la plus grande masse d’énergie fossile...
Que veut Israël, la Palestine sans les palestiniens ? Impossible !
De plus, on peut également se poser la question de savoir si les palestiniens sont favorablement représentés ou ignoblement manipulés, de l’intérieur comme de l’extérieur, qui fait quoi, où et pour qui ? Les incohérences ne manquent pas, ce papier en parle et ce n’est pas la première fois que je lis cela.
Face à ces choix cornéliens et ces questions encore sans réponse, comme disait Raimu, "je suis dans le pétrin !" mais, infiniment moins que les palestiniens qui subissent nuit et jour depuis plus de soixante ans, dans leur chair, leur cœur, leur esprit et leur terre, la monstruosité humaine.
Même si mon petit vœu personnel souhaiterait un nouvel Etat réunissant palestiniens et israéliens, je trouve cette action symbolique bienvenue pour démontrer à l’Etat actuel d’Israël que le sort des palestiniens n’est pas sans regard face aux possibles volontés d’Israël d’en finir avec les palestiniens comme dans "les heures les plus sombres de notre Histoire...".
Nous connaissons aussi quelle fut la fin tragique de cet oppresseur voulant assujettir l’Europe entière, quelle que soit l’aide, la traîtrise ou la manipulation dont il a bénéficié, acculé au suicide par la défaite, tant sa monstruosité était immense. Si il s’agissait peu ou prou d’un seul homme, ici il risque de s’agir d’un Etat.
On n’assujettit pas, on n’extermine pas, on reconnaît. La seule voie future possible.