Ici chez moi, il y a quatre ans il y avait 500 familles arabes présente depuis 1945 pour certaines, une mosquée. Sur 50 000 habitants. Ces familles étaient là avant les années 60.
Tout s’est toujours bien passé, y a pas d’arabes et de blancs, les gens se mélangeaient.
Il y a quatre ans, on a vu apparaitre des comoréens, des noirs d’ailleurs, et des roms. Maintenant, on entend parler des langues étrangères, de nouveaux arabes sont arrivés, des turques. Notre ville a changé.
Pour l’instant, ça ne gêne personne. C’est sympa qu’il y ait des jeunes, ces personnes qui viennent de partout sont charmantes. Mais le soucis, c’est qu’il n’y a pas de travail, pas d’universités... rien. Donc ces nouveaux habitants sont désoeuvrés.
Et ça ça fait flipper.
Parce que quand ta population de oisif augmente, la délinquance aussi.
On n’a jamais eu autant de cambriolage par ici.
Mais bon.
De toute façon, les jeunes indigènes ont déjà quitté la région, les vieux vont bientôt passe à la casserole, faut bien la faire vivre notre ville, non ? Bienvenue à ces gens, mais qu’ils trouvent vite des emplois...