Christine Lagarde conseille à la zone Euro de s’attaquer au droit du travail
9 septembre 2014 01:06, par FlambyLa flexi-sécurité de l’emploi version « Finance internationale », c’est :
“Si on peut virer tous les travailleurs pour des clous, c’est que c’est bon pour leur emploi !”
Il y a quelques années, un Alain Madelin aurait dit que la dérégulation du droit du travail aurait enrichie les travailleurs. Mais c’est un temps révolu !
Aujourd’hui, les dirigeants ne se donnent même plus la peine de faire du baratin, on impose par la force et le mépris !
(Mais, il existe une raison à cela, et c’est la triste réalité : qu’aujourd’hui, les « 99% » sont devenus tellement des « abrutis » nombrilistes ; auto-satisfaits d’eux-mêmes et du monde qu’on leur impose, ne pensant qu’a jouir provisoirement, et à titre compensatoire à ce monde déshumanisé, de la consommation marchande capitaliste qu’on leur propose, et qui n’est cependant, que laide et avilissante pour eux).
Et finalement, on ne peut reprocher l’arrogance des élites et de Christine Lagarde en particulier, sans critiquer notre ignorance et notre propre degré de naïveté collective et sociale. Ainsi, on pourrait presque pour finir, par peut-être, ne pas leur donner aussi tort que cela, à ces énarques suffisants !
« Le pouvoir ne s’arrête-il pas que quand, seulement, il trouve une limite ? »
C’est-à-dire une résistance, comme l’a dit si bien démontré Etienne Chouard.
Mais que faire, devant tant de stupidités quotidiennes et d’horizons existentiel et intellectuel raccourcis, de toutes classes, de tous âges, et de toutes origines, et en totale désagrégation ?
(De ceux-là, qui regardent et écoutent encore, sans rien comprendre de précis et souvent à leur insu, formatés et pris pour des cons, tous les jours, avec un flot lénifiant de bêtise, et pour tous, à la télé, à la radio, dans leurs journaux, ou même sur le net.)
Il faudrait rétablir non pas la peine de mort, mais l’instinct et le bon sens !
C’est peut-être cela que d’être « citoyen », et un bel exemple actuel, est celui de Farida Belghoul.
(Mais, l’espoir demeure, celle de la dernière chance, face au système, partout où il subsiste, encore des espaces de liberté, et notamment sur Internet. C’est pour cela que le combat n’est pas perdu, comme le dit Soral. Tout comme n’est pas perdu, le vrai débat contradictoire, ou la réelle culture populaire qui élève les consciences plutôt que celle organisée, qui les rabaissent par les « intermédiaires » institutionnels).