Cessez-le feu à Gaza : Israël tenu en échec par la résistance palestinienne
28 août 2014 02:08, par solmed(Suite 4)
Enfin, sur le plan strictement militaire, et pour avoir suivi l’essentiel des statistiques, tout en comparant ce qui existe depuis la nuit des temps de façon immuable, l’équation est très simple, pour un soldat mort l’équivalent en blessés peut passer de un (c’est le grand maximum) à quatre (exceptionnellement rare), la moyenne vérifiée est de un mort pour trois blessés. Autrement dit, dans n’importe quelle guerre toute statistique différente de cette fourchette est quasi assurément fausse et fait purement et simplement partie de la propagande. Ces chiffres n’incluent évidemment pas les civils. Or, en lisant les chiffres communiqués par l’entité criminelle il apparaît des données farfelues, totalement en opposition avec la réalité et totalement contradictoire avec les comptes rendus de la résistance. Le nombre de soldats blessés est astronomique, dépassant même l’entendement. Il faut savoir que la « fameuse armée toute puissante » est décimée, moralement annihilée, militairement détruite. Lorsque l’élite de l’élite de cette armée, la brigade Golani perd au combat son chef, son adjoint et une grande partie de ses officiers et de ses unités combattantes, qui blessés qui morts, puis refuse d’aller au combat au point qu’en pleine guerre elle est dissoute, on peut facilement imaginer ce qui est advenu des autres unités moins bien préparées au combat. Bref, si l’on devait suivre les comptes rendus très fiables des sources de la résistance armée, les chiffres seraient à multiplier de 1 à 4 à 5 au minimum. Et si un seul hôpital de l’entité criminelle avoue de façon officielle par la voix de son directeur, et après seulement moins de trois semaines de combats, avoir soigné plus de 350 soldats blessés, il est aisé d’imaginer qu’un hôpital régional de moindre importance (tel celui de Soroka) ne pourrait se comparer à ceux de Tel Aviv ou de Jérusalem en terme de qualité de soin et de capacité d’accueil. Bref, si après moins de 3 semaines un seul hôpital de Province accueille environ 350 soldats blessés on peut, sans la moindre chance de se tromper, supposer que sur plus d’une dizaine d’hôpitaux et après 51 jours pouvoir multiplier ce chiffre par au minimum 10 fois ce nombre pour avoir une idée crédible du véritable nombre de soldats blessés, soit environ 3500 au bas mot.