Lettre ouverte au Président de la République dite « française »
24 juillet 2014 20:28, par Chrif
C’est bien dommage l’utilisation maladroite du terme harki qui a pris une connotation négative.
Elle est propre au contexte de la guerre d’Algerie et elle qualifie un supplétif civil recruté par l’armée française pour la plupart du temps défendre un village victime d’exactions du FLN.
La plupart de ces harkis sont plus des victimes pris dans la tourmente de la guerre et ensuite désarmés et abandonnés par la France puis massacrés par le FLN, par des "combattants" de la dernière heure ou par une populace abandonnée à l’anarchie d’après indépendance.
On parle de 150000 morts.
Une très récente décision d’un tribunal administratif vient de reconnaître la responsabilité de l’Etat français dans l’abandon et le massacre des harkis.
TA Cergy-Pontoise, 4 e ch., 10 juill. 2014, n° 1109251, Abdelkader Tamazount et Comité Harkis et Vérité c/ mission interministérielle aux rapatriés près dupremier ministre.