Tout ceci me paraissant suce-pets, je suis allé faire un tour sur le dictionnaire public gauchiste de la toile...
Née dans le 17e arrondissement de Paris au 6, rue Brochant, Monique Serf passe dans ce quartier des Batignolles les premières années de sa vie en compagnie de ses parents, Jacques Serf, juif alsacien, et Esther Brodsky, de sa grand-mère russe et de son frère Jean, de deux ans son aîné. Sa famille s’agrandit : une deuxième fille, Régine, naît à Roanne en 1938 et un deuxième garçon, Claude, voit le jour à Tarbes en 1942.
Bien avant que la guerre n’éclate, sa jeunesse est marquée par des déménagements successifs. De la rue Nollet à Paris en 1931 au 6, boulevard Gaston Crémieux à Marseille en 1937, ceux-ci redoubleront sous l’occupation nazie pour fuir la chasse faite aux Juifs par le gouvernement de Vichy. S’y ajouteront les séparations pour déjouer les dénonciations. De 1943 à 1945, la famille se cache à Saint-Marcellin, en Isère. À la fin de la guerre, les membres de la famille se retrouvent au Vésinet.
Barbara aura à supporter le comportement incestueux de son père pendant son enfance. Alors qu’elle a dix ans et demi, à Tarbes, son père abuse d’elle. Sa jeunesse bascule soudain « dans l’horreur » d’où personne, pas même sa mère, ne tentera de la sauver. Il recommence plusieurs fois, elle multiplie les fugues, en vain. Un jour, en Bretagne, n’en pouvant plus, elle se précipite à la gendarmerie, où son père vient la chercher et laisse entendre qu’elle affabule. L’affaire est classée. Elle refusera d’évoquer le drame en public, sauf dans ses Mémoires.
Ben, oui, malheureusement...
Ils sont partout...