Affaire Clément Méric : un an après, des zones d’ombre subsistent
5 juin 2014 19:14, par marlon branleuxCertains noteront l’ultraviolence des groupuscules d’extrême gauche (s’attaquer à cinq contre trois dans le dos), d’autres noteront leur fanatisme (mettre en première ligne un leucémique à peine en voie rémission), on pourra aussi noter la partialité du système, de valls & des juges (on dissout les uns, on ne dit rien aux autres) et l’outre passement de la loi par le système de valls (détention d’un suspect, sans procès, alors que les preuves de sa culpabilité ne sont toujours pas connues, alors qu’il devrait plutôt être placé en liberté surveillée, etc.) mais on oublie trop souvent de noter l’élément qui devrait le plus sauter aux yeux de ceux qui craignent une déterioration des libertés publiques et le flicage généralisé de nos villes selon la (bonne ?) méthode d’un alain bauer, digne héritier de l’école foucault (pas jean-pierre) ; alors que l’on vie à une époque où l’on veut absolument mettre des caméras de vidéosurveillance partout, dans les rues, dans les parkings, dans nos voitures, bientôt jusque dans nos chio*tes, vous noterez que ces images sont tellement floues, cette caméra était tellement mal placée qu’il est impossible de savoir qui a fait quoi
Autrement dit, le jour où tous les flics auront été remplacés par des caméras surveillées par un membre d’une compagnie de gardiennage coincé derrière ses écrans ; il ne sera même pas besoin d’aller les démonter, ces machins de toute façon vous assurent que lorsqu’un million de gens se rassemblent pour la manif pour tous, ils ne sont en fait que quelques centaines
Le système scie la branche sur laquelle il est assis et avec le sourire en plus