Qui était Pierre Simon, le "Kinsey français" ?
28 mars 2014 18:20, par jojoLes velléités de contrôle des naissances viennent de chez nos amis anglo-saxon qui paradoxalement ont mis beaucoup plus de temps (mi-XIXe siècle) que nous à réduire leur taux de fécondité à un niveau d’une humanité moderne, c’est à dire moins de 10 enfants (ce qui soit dit en passant explique entièrement la taille de leur empire colonial et la facilité avec laquelle ils ont évincé les Français des Amériques, les îles Britanniques sont petites en superficie et en production agricole, il fallait bien faire de la place en envoyant la population excédentaire à l’étranger, un phénomène qui est réédité actuellement en Afrique).
Cette mode les a pris avec la "théorie" de Malthus qui malheureusement s’est vérifié de façon incontestable par les recensements réguliers (science de la statistiques) qui se sont généralisés au monde entiers depuis l’époque coloniale : débarrassé de tout ses prédateurs, l’homme a rencontré des circonstances très favorable et maintenant sa population croit à vitesse exponentielle (de plus en plus vite). Si la démographie de l’homme n’est pas auto-régulé, le monde court à sa perte, les besoins en nourriture augmente parallèlement au nombre d’individu, l’homme mange des céréales, du poisson et plein d’autres animaux, et du coup, les autres espèces, elles, se sont mises à décroitre comme l’avait annoncé Darwin, soit parce que l’homme empiète sur leur espace vital en les privant des ressources dont elles ont besoin pour son propre usage, soit parce que l’homme les mange directement et les surconsomme (cas des poissons).
La régulation des naissances est une nécessité mais elle peut se faire de façon raisonnable en expliquant à tout le monde qu’un taux de fécondité à plus de 2,2 n’est plus tenable et en expliquant bien pourquoi (donc pas comme l’ont fait les Chinois, qui serait potentiellement dans les 2 milliards aujourd’hui sans la politique de l’enfant unique).
En cas d’absence de gestion de cette question, on va droit vers un écocide avec l’extinction de très nombreuses espèces animales et végétales entre la fin de ce siècle et le début du prochain, puis des guerres pour la faim et enfin la régulation par la mortalité (quand une espèce rencontre des circonstances défavorables, elle décroit).
Le truc qui fait peur avec le Malthusianisme, c’est justement qu’on en parle pas alors que les Américains sont a fond dedans avec des spécialistes de la question à la maison blanche (le cancer John Holdren) et les Américains sont des gens très efficaces.