Conflit ukrainien et élections européennes : le point de vue de Pierre Hillard
28 février 2014 11:07, par Gilles AzmonBof ! Je commence à trouver Hillard un peu simpliste.
Ses analyses influencées par ses croyances ultra-catho et sa division du monde en deux camps qui n’existent pas (synagogue-église), alors que seule la synagogue domine le monde, me paraissent trop tirées par les cheveux et rendent suspectes certaines affirmations qui ne riment à rien.
L’analyse de Soral sur les forces qui s’opposent et représentent la lutte pour la domination (lutte des classes que Hillard ne veut pas reconnaître en bon catho réac) ce sont les nomades (mondialistes) et les sédentaires (patriotes), me paraît bien plus pertinente et capable d’expliquer les antagonismes, plutôt qu’un retour avant Vatican II, dont tout le monde s’en fout...
Cette histoire de juifs de l’Est et de l’Ouest ne tient pas debout pour expliquer le phénomène Poutine. Certes il est obligé de transiger et d’avaler certaines couleuvres pour se maintenir en place, car autant l’adversaire est puissant que les traîtres nombreux. Il est très fin et fort. La campagne bestiale de dénigrements continus de son image, de ses ouevres, de ses jeux olympiques ne trompe personne avec deux doigts de jugeote : Poutine est l’homme à abattre, car authentique et vrai nationaliste au service de son pays et de son peuple.
La claque diplomatique qu’il a infligé à l’empire en Syrie, n’est pas prêt d’être oubliée, cela demande un bain de sang et l’Ukraine va payer ce tribut. Les contorsions dialectiques de BHL pour justifier la présence des nazillons dans le camp des sionistes nous montre bien le sens des lignes de force qui commencent à être tracées.
Non, franchement, cette analyse n’est pas intéressante. Merci Pierre Hillard, à une autre fois !