Entretien avec Félix Niesche sur son nouveau livre CCCP & autres chutes
19 février 2014 15:56, par neofitFélix semble prendre le concept de la révolution prolétarienne au premier degré. Or les origines du marxisme, qui va de pair et a évolué en paralléle avec le sionisme, ne laissent aucun doute sur sa finalité. Tous les idéaux de Weishaupt sont d’ailleurs repris par le marxisme.
Quant à l’Ecole de Francfort, fondée exclusivement par des marxistes appartenant tous à la même communauté, sa théorie critique n’est qu’une entreprise de démolition en règle de tous les fondements de la culture occidentale. On peut dire qu’on lui doit les chefs d’oeuvre que sont le "Piss Christ" et "Golgotha Picnic". Et la perversion sexuelle polymorphe (Marcuse). Si le communisme est mort à la chute du mur de Berlin, un "marxisme culturel" avait déjà pris la relève, en promouvant un libéralisme tous azimuths et ce qu’on appelle aujourd’hui "le politiquement correct". Son but étant de transformer graduellement la société, d’une manière imperceptible, dans un processus non plus révolutionnaire mais "évolutionnaire".
Le marxiste italien Gramsci a peaufiné cette stratégie dans ses "Carnets de Prison" où il prône une infiltration lente et graduelle des superstructures de l’état que sont les institutions et qu’il appelle "la longue marche à travers les institutions".
Selon lui le résultat sera que les peuples abandonneront d’eux-mêmes le capitalisme, sans aucune résistance. Cela ne choque plus grand monde lorsqu’on dit que l’Union Européenne a subi une dérive totalitaire. Cela semble évident.
Quant à Trotky on trouve chez lui (dans "La Révolution Trahie") cette phrase qui semble assez actuelle : "Le nouveau programme des Jeunesses communistes soviétiques adopté en avril 1936, dit : "Une famille nouvelle, de l’épanouissement de laquelle se préoccupe l’Etat soviétique, se crée sur le terrain de l’égalité réelle de l’homme et de la femme."
Pour terminer je dirais que le marxisme culturel me rappelle cette citation dont je vous laisse deviner l’origine :
"Quand nous eûmes contaminé l’organisme gouvernemental par le libéralisme, ce poison mortel, tout l’ensemble de la vie politique des États fut modifié ; tous furent atteints d’une maladie mortelle : la décomposition du sang. II ne reste plus qu’à attendre la fin de leur agonie."
PS. Si je pouvais exprimer un souhait, ce serait de voir Alain consacrer une rubrique à l’Ecole de Francfort, dans une de ses vidéos du mois. C’est un sujet assez important pour que Gilad Atzmon ait déjà annoncé que cela sera un des thèmes de son prochain livre.