Déconstruisons les stéréotypes véhiculés par Najat et Vincent ! (ou Vincent et Najat)
9 février 2014 23:03, par DumuziJe ne commenterais que sur ce que je connais : en l’occurrence Disney. En surface, Blanche-Neige et Cendrillon ne sont que des fables pour endormir les petits. Disney n’a fait qu’enrober de vieux tropes avec juste ce qu’il faut en strass et paillette pour les rendre attractifs. L’intention initiale n’était que de faire de l’argent avec ça, rien de plus.
Mais la programmation mentale commence toujours avec la célébration de paradigmes. Une logique binaire, fondée sur le bien et le mal, ne peut qu’amener à l’idéalisation d’un modèle. Idéalisation excessive s’il en est, car largement coupée de la réalité nuancée des choses. La découverte brutale de celle-ci, bien souvent, fracture les douces convictions de l’enfance. Car rien n’est rose dans la vie. L’amour est aussi fugitif que le prince charmant est inexistant. Bien souvent la misère dans l’assouvissement du désir, amène à confondre l’amour véritable avec de mortifères pulsions érotiques.
Je suis de ceux qui pensent qu’il n’y a aucune intelligence malicieuse qui se cache derrière le conditionnement des jeunes esprits. Aucun directeur artistique de dessin animé n’est assez pervers pour réussir un tel tour de force intentionnellement, à mon sens. En revanche, je suis convaincu que le substrat culturel dans lequel ils puisent est si pauvre qu’il est aisé de le catégoriser comme le fait Anne Lucken. Nous avons tous grandi avec ceux-ci. Nos parcours respectifs sont simplement différents parce que nous ne sommes pas tous armés de la même manière pour affronter la vie. L’égalité est une utopie en laquelle l’humanité ne peut prétendre.
...La femme n’a jamais eu vocation à égaler l’homme. Là réside le mensonger idéal défendu par des êtres comme Peillon. En fait, la femme complète l’homme et vice-versa.
Intrinsèquement, elle accueille la vie tandis que son homologue masculin la lui confie. Elle peut le surpasser en certains aspects pratiques et spirituels, bien entendu, mais devenir un bête équivalent ? Cette conception est insultante pour chaque sexe, car elle réduit en un dénominateur commun nos handicaps ainsi que nos ressources. Vous savez, ce qui fait de nous des individus uniques... Elle ne ferra que susciter la jalousie chez les unes, et le sentiment de castration symbolique chez les hommes. Ne serions nous qu’un bétail indifférencié pour nos élites ? C’est la question que je vous pose...
Le féminisme n’est qu’un sophisme dangereux, porteur d’incompréhension.