Alain Soral sur BFM TV : petite leçon de montage télévisé
16 décembre 2013 08:11, par Mojo RisinSoral et de Dieudonné : leur simple présence dans l’espace médiatique pose problème et révèle de facto des pratiques que nous connaissions et subissions depuis très longtemps mais que nous avions renoncé à combattre. Les montages truqués, la scénarisation, les censures éhontées, la bêtise des analyses, l’indigence des commentaires, la prostitution intellectuelle. On n’en finirait pas d’énoncer les éléments de la corruption médiatique.
Nous, les "clients", avions renoncé. Parce que rien n’a pu y faire : critiquer, dénoncer, réclamer le respect... L’analyse des médias depuis Mc Luhan, Debord, sa reprise sous forme vulgaire dans les années 90 - sociologies diverses, critiques néo-debordienne etc. Quelques émissions qui se croient malignes fabriquées pour des crétins qui se croient malins : voilà ce que les médias ont fait de l’opposition. Pour le reste c’est la montée sans arrêt et sans vergogne de la vulgarité, la bêtise. Bref, la dictature.
J’ai jeté ma télévision dès la première guerre du Golfe.
Donc merci à Soral et Dieudoné.
Concernant cet article j’aimerai ajouter que je ne comprend pas (façon de parler !) que dès qu’il est question des juifs, de l’anti-judaïsme, les journalistes positionnent Soral comme un "obsessionnel" dont la lubie ne mérite aucun intérêt, au mieux (comme ici) une petite explication de gravures bien sympathique (la religion c’est parfois bien , parfois non !) Je ne copmprends pas que ne soit jamais cité La Généalogie de la Morale de Nietzche, que les passages concernant les juifs, le ressentiment etc. ne soit jamais intégrés au débat. Ce livre était au programme du bac naguère ! Et l’auteur de l’article sait tout cela ! Il y pense en écrivant son article et ne peut s’empêcher de faire un intertitre avec une autre concept du Moustachu qui embrassait les chevaux : l’éternel retour. Ce qui revient à dire que ce monsieur se la joue affranchi mais reconduit l’imposture en refusant de parler de dépassement des valeurs, autre thème qui angoisse ces petits marquis, le dépassement de leurs valeurs !
Pour finir, oui les journalistes constituent un clergé. Une analyse sociologique bien argumentée dans les années 90 démontrait cela. Mais ce type se garde de partager cette référence (que je n’ai plus en mémoire). Les journalistes sont des moines convers qui pour le gîte et le couvert font du bricolage. Et se tirent sur l’élastique. Il suffit d’entendre le gugusse qui a interviewé Soral...